calendrier

Programme complet de décembre, le lien ICI

Café philo le 9 décembre de 18h00 à 20h00
Y A T’IL UN BIEN COMMUN?
10 décembre, de 10h00 à 16h00
animé par Isabelle CRAMPE
A 17h00 c’est le Caf’litt’
animé par Anneguite Beau Castagnac
 
 

Café philo,
vendredi 7 octobre de 18h à 20h

animé par Jean Yves MERCURY

Sommes-nous des êtres de langages?
Commençons par tenter de donner une définition de ce qu’est un langage. Au sens large et courant un langage signifie tout système de signes organisés permettant une expression et une communication entre les individus d’une même espèce. C’est en ce sens que nous pouvons parler de langage animal, de langage des signes ou encore de langage mathématique ou informatique mais cela ne rend pas vraiment compte de la singularité du langage humain. Nous sommes les seuls vivants à posséder un langage articulé et ce à un double niveau, ce que les linguistes appellent : la double articulation. En effet le langage humain combine des sons et des sens ou, pour le dire plus théoriquement, des phonèmes (plus petites unités de son) et des monèmes (plus petites unités de sens). C’est à ce titre que le langage humain est « unique » et particulièrement complexe puisque chaque langue est une institution, un instrument de communication propre à une communauté humaine. Elle n’est donc pas séparable de conditions historiques et sociales qui l’ont modifiée.
Ceci dit, sommes-nous les seuls vivants à communiquer et donc à utiliser un langage ?
L’éthologie nous a appris depuis bien longtemps que les animaux, et, pour tout dire, le vivant dans son ensemble communique. Mais les systèmes de communication des animaux sont très souvent biogénétiques et en ce sens fixes. Il semble donc que le langage humain soit une réalité particulière et intrinsèque à l’humanité. Il y a humanité à partir du moment ou il y a langage, c’est-à-dire sons articulés doués de sens. En d’autre terme la parole est l’acte humain d’expression par excellence. Nous sommes donc des locuteurs, ou encore des sujets parlants et il nous faut encore préciser que la parole est sans doute inséparable d’une intention de penser… même si parfois elle rate son objet ! C’est que l’expression n’est pas à chaque fois réussie ou pertinente et cela tient conjointement au locuteur et à la langue elle-même dont nous ne possédons jamais qu’un vocabulaire restreint…
Si la parole est le signe incontestable de notre humanité que serions-nous sans elle ?
Pourquoi avoir cherché à créer d’autres langages ? Et que pouvons-nous considérer comme langages ? Pouvons-nous penser que la peinture en est un par exemple ? Et pour quelles raisons ?
N’oublions pas que la peinture ne parle pas et qu’en un sens le peintre a pris le parti du silence !
Mais n’y a-t’il pas d’autres langages dont nous usons ? Que pouvons-nous penser par exemple du langage corporel ? Nous constatons souvent que lorsque nous parlons, notre corps exprime, signifie et ceci est visible pour et par autrui. N’y aurait-il pas un langage infra-verbal qui nous met au monde ? Ainsi ne sommes-nous pas des êtres dont l’expression reste fondamentalement un moyen et aussi une fin. Nous parlons pour dire, pour nous dire, pour tenter aussi de nous penser, c’est-à-dire de rendre plus claire notre intériorité émotionnelle, affective et rationnelle. C’est peut-être en ce sens que nous pourrions nous définir comme des êtres de langages. Et bien sûr la pluralité des langages dont nous usons est une richesse et sans doute aussi une limite. Ne sommes-nous pas en bute à de l’incompréhension ?
Nous aurons l’occasion de mettre toutes ces questions en chantier lors de nos retrouvailles philosophiques. A très bientôt j’espère.
JY. Mercury.
samedi 8 octobre de 10h à 16h 
animé par Isabelle CRAMPE
Ecrire poétiquement le monde
Parce qu’il fallait un thème,
Parce que la « poiesis » c’est juste faire, créer
Parce que c’est peut-être la forme la plus libre d’écriture,
Parce que le poète fait ce qu’il veut
Il écrit envers ou contre tout conformisme
Ecrire c’est d’abord jouer
Ne pas savoir ou le stylo nous mène
Chercher un chemin, ou se laisser trouver.
Nous n’essaierons pas d’écrire de la poésie,
Nous allons juste faire des expériences,
Guidées par la légèreté du jeu, sans enjeu.Au cours de la journée, plusieurs propositions d’écriture suivies de temps de lecture (facultative)
Participation : 25 euros par personne. Sur inscription (lekairn@gmail.com)
Si vous souhaitez manger au Kairn le midi, merci de nous le préciser.Et comme annoncé nous lançons une proposition de partage de lectures
le caf’lit’, Plaisir de lire, de le dire et l’écrire…
Raconter, partager ou simplement s’informer mutuellement d’une bonne lecture; Celle qui retient notre attention, nous fait vibrer, nous touche ou au contraire nous déçoit… Pour cela il faut pouvoir le dire ou l’écrire. Brandir le livre, pouvoir le remettre dans d’autres mains, mettre le texte en circulation. Ou plus simplement, l’ouvrir et retrouver la page et les lignes et témoigner par écrit.
Ainsi l’hiver dernier, découverte du roman Impact d’Olivier Norek (2021), un manifeste écologiste radical (le Monde) mais d’abord un polar qui nous annonce, page 274, que l’avenir passera par le Val d’Azun :  » Elle tourna de quatre-vingt-dix degrés pour cette fois-ci indiquer l’est. – C’est le Val d’Azun. Le plus grand centre botanique d’Europe. Avec la dérivation des sources chaudes de Loudenvielle, nous faisons pousser n’importe quoi, du cerisier du Japon aux bananiers. Et si tu portes ton regard encore plus loin, c’est la vallée de Cauterets, où nous avons nos serres agricoles, et encore plus loin, la vallée de Luz, où sont nos fermes d’élevage ».
Concrètement c’est l’idée, avec le Kairn, d’un moment littéraire partagé qui se construit au fil de nos courtes notes de lecture, selon nos envies et nos disponibilités, accrochées aux murs du Kairn, physiques (la librairie) ou virtuels (le site Internet),
Pour parler de la forme et du fond, on se retrouve à un Caf’ Lit’ le 8 octobre prochain à 13h au Kairn (Pour ceux qui sont loin ou manquent de temps n’hésitez pas à nous envoyer vos suggestions, expériences de club de lecture, idées … viendra ensuite le temps des notes de lecture)
Anneguite et Karine pour le caf’lit’
Tour de conte, Ludovic SOULIMAN
vendredi 14 octobre à 19h00

A saute marelle, de case en case, de printemps en hiver, un grand soleil brûlant consume l’été, l’automne se faufile en raccourci de journée.

Jours nés à vivre, un après l’autre. Là, la graine se sème et demande soin et attention, bonne eau et bonne terre, accepter l’obscurité pour s’enraciner et trouver la lumière, la source qui l’éclaire.

Nous, dans ce grand rendez-vous céleste, heureux, heureuse de se reconnaître, de se lier d’amitié, d’humanité.
Pour se retrouver en terre qui conte en octobre, sur mon chemin de conteurhttp://www.ludovicsouliman.com

On dit que l’homme descend du singe et s’il descendait du songe…

…. Nous n’avons pas résisté à reprogrammer la venue de Ludovic SOULIMAN qui nous avait tellement enchanté lors de sa dernière venue il y a 3 ans déjà… Un grand merci à Fréquence Luz et la ligue de l’enseignement de nous permettre de recevoir ce merveilleux conteur passionné par les rencontres humaines et les contes traditionnels issus de toutes les cultures du monde.

Si vous souhaitez manger au Kairn ensuite, merci de penser à réserver.

Egalement, En chemins de contes, stage de contes à la Ligue de l’enseignement à Tarbes les 15 et 16/10


ATELIERS DE LECTURE PARTICIPATIVE : Une fois par semaine, le lundi de 10h à 13h. Atelier dirigé par Laurence Laburthe, comédienne et metteur en scène. Vous pouvez l’entendre, interviewée au sujet de cet atelier sur Fréquence Luz en cliquant ICI.

Une première session : Automne 2017, avec le texte L’homme semence, de Violette Ailhaud. Extrait : « J’avais 16 ans en 1851, 35 ans en 1870 et 84 aujourd’hui. A chaque fois, la République nous a fauché nos hommes comme on fauche les blés. C’était un travail propre. Mais nos ventres, notre terre à nous les femmes, n’ont plus donné de récoltes. A tant faucher les hommes, c’est la semence qui a manqué. ».


Deuxième session : 2018, avec la première nouvelle de Hubert Haddad. Elle s’est achevée en une vivante lecture, en présence de l’auteur, invité au Kairn, dans le cadre de la manifestation Paroles d’exil.

 


Troisième session, automne 2018, avec la pièce de théâtre Cut, d’émmanuelle Marie.


Quatrième session, juin 2019, avec Quelque-chose qui respire sous le sable de Serge Pey.

L‘assassinatle bancle linge et l’étendoir et la postface de l’auteur, Serge Pey. Ces récits relatent les histoires authentiques d’enfants, de femmes et d’hommes touchés par la guerre civile espagnole. Plus de 450 000 exilés, ne serait-ce qu’en France, furent traités dans des conditions inhumaines. Pas moins de 114 000 disparus. Ce conflit sanglant a précédé la Seconde Guerre. Les nazis, le gouvernement de Mussolini et les russes y prirent une part active. Les pays d’Europe signèrent un « pacte de non-intervention ». Le fascisme s’installa sur le territoire pour 36 années.
Ces récits font apparaître des scènes de terreur mais aussi de vie. La vie qui s’accroche et pousse comme une plante coriace. De cette coriacité, émerge une force poétique bien plus ancrée dans le réel que n’importe quel documentaire.
Nous avons abordé cette lecture comme un long poème. Nous l’avons visitée dans toutes ses sonorités. Puissent chaque phrase, chaque mot, chaque syllabe résonner en nous et y prendre tout leur sens.

Et pour la cinquième session :

APPEL A PARTICIPANTS

Plongez dans l’univers d’un auteur

Déployez votre voix avec ses mots

Jouez la lecture en publique

  Atelier Ouvert à tous. Session de 12 séances tous les lundis de 10h à 12h45 du 4 novembre 2019 à février 2020

La lecture jouée est une forme théâtrale puissante. Elle stimule l’imaginaire. Avec pour simples outils, textes et pupitres, les lecteurs/acteurs traversent l’univers d’un auteur, se l’approprient. Ils se font écho d’une œuvre littéraire. L’objectif de cet atelier est de découvrir un auteur en pratiquant sa langue. Sur 12 séances de 2h30, les participants mettent en voix et en jeu un texte qu’ils restituent en publique. Cet atelier sollicite l’esprit comme le corps.

Pour plus d’informations : Lien atelier

Inscription : 120€ la session  et 7€ d’adhésion

Renseignements ciediagonale@gmail.com 06 62 40 70 38 www.ciediagonale.f


RENDEZ-VOUS LIVRE !

Une participante : J’aimerais être capable d’avoir une vie aussi déjantée que dans ce roman …

Le Kairn vous offre un lieu et un temps spécialement dédié à la lecture et au plaisir d’échanger sur les livres lus.

Ce rendez-vous livre est animé par Manoell ou auto-animé, c’est selon. Il ne demande aucune compétence, mais seulement le désir de parler d’un livre, à sa manière. Ou bien d’écouter quelqu’un qui en parle… Nous proposons donc aux lectrices et lecteurs et à celles et ceux qui souhaitent tendre l’oreille,  de se retrouver le troisième samedi de chaque mois, au Kairn, à partir de 17h45.

Plus de renseignement en téléphonant au

05 62 42 10 63

ou par mail lekairn@gmail.com.


Le Kairn accueille également l’association Graines de parents 65 le troisième samedi de chaque mois. Plus d’info en cliquant ici.