Du 18 octobre au 4 novembre, le Kairn est ouvert tous les jours, pour les vacances scolaires, de 11h00 à 19h30

(en cas d’événement la soirée se prolongera autour d’un repas pour lequel la réservation est indispensable)

Ce mois d’octobre vous réserve quelques belles surprises… et d’abord le service qui repart à plein avec Clément en cuisine dès le 18 octobre.
Les animations repartent également :
– vendredi 18 octobre à 18h : Rimbaud poétique et musical
– Lundi 21 octobre (et non le 19 comme noté dans la gazette) : café philo, Pourquoi avons-nous besoin d’aimer et/ou d’être aimés ?
– mardi 22 octobre : rencontre avec Simon Parcot dans le cadre du Murmure d’automne
– lundi 28 octobre : leemos español

A très vite
Les amaz’unes

vendredi 18 Octobre à 18h00
RIMBAUD POETIQUE ET MUSICAL

Des rêveurs, des poètes, des chanteurs, des lecteurs, des amoureux, des musiciens…
Ce spectacle est réalisé dans le cadre d’un projet interdisciplinaire français / musique / EPS intitulé « La voix des sommets, la voie de la liberté »: les élèves de 1ère du lycée Marie Curie créeront en résidence à Gavarnie du mardi 15 octobre au vendredi 18 octobre inclus.
Point de départ de leur vagabondage poétique et musical : les mots d’un adolescent de 16 ans, Arthur Rimbaud, extraits des Cahiers de Douai, oeuvre au programme du bac de français.

« On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans »… 
Où nous conduiront-ils?…  Par quels chemins?…
« Par les soirs bleus d’été, j’irai par les sentiers »…

Alors, si le coeur vous en dit, vous êtes cordialement invité(e)s à ce partage poétique et musical.
Et le poète dit qu’aux rayons des étoiles Tu viens chercher, la nuit, les fleurs que tu cueillis « 

Pour un aperçu cliquer ICI

N’oubliez pas de réserver si vous souhaitez manger ensuite!

lundi 21 octobre de 17h00 à 19h00
CAFE PHILO animé par Jean Yves MERCURY

Le prochain café-philo du Kairn, inaugurant la saison 4, se tiendra exceptionnellement le lundi 21 octobre, de 17h à 19h autour de la question suivante : Pourquoi avons-nous besoin d’aimer et/ou d’être aimés ?Si la question pourquoi indique un ordre des raisons que faire de l’amour qui n’est qu’un sentiment ? Quelle articulation pouvons-nous trouver et surtout vivre entre raison et sentiments ? Avons-
nous réellement des raisons d’aimer ou ne pouvons-nous faire autrement ?Commençons par un rappel du mythe qu’évoque Platon dans Le Banquet : « Jadis notre nature n’était pas ce qu ‘elle est à présent (…) Chaque homme était dans son ensemble, de forme ronde, avec un dos et des flancs arrondis, quatre mains, autant de jambes, deux visages tout à fait pareils (…) et sur ces deux visages opposés une seule tête (…) Comme ils avaient de grands courages, ils attaquèrent les dieux. Zeus délibéra avec les autres dieux sur le parti à prendre (…) « Je crois, dit-il, tenir le moyen de conserver les hommes tout en mettant un terme à leur licence : c’est de les rendre plus faibles. Je vais immédiatement les couper en deux l’un après l’autre. »
Ainsi fut fait et les hommes séparés de la moitié qui en faisait leur unité, leur force et leur perfection demeurent inlassablement à la recherche de cette moitié perdue. Ce qui fait de l’amour conjointement un désir cherchant à combler un manque et une dynamique qui a pour objectif la possible richesse, celle de la complétude. N’oublions pas que pour Platon, Éros est le fils de Penià et de Poros, c’est-à-dire de la pauvreté et de l’expédient, de la richesse. C’est dire que l’amour n’est jamais dans l’opulence pas plus qu’il n’est dans l’indigence, il est dans une sorte d’entre-deux qui le voit sans cesse inventer des chemins pour réaliser cet équilibre vers lequel il tend. Ces mythes ont et continuent d’influencer notre conception de l’amour qui est sans doute recherche de soi indéfinie. Mais que recherchons nous lorsque amoureux nous sommes ? Est-ce bien la moitié qui nous manque et dont la « possession » pourrait augmenter notre réalité d’être ou n’est-ce qu’un idéal plus ou moins narcissique dont la conquête pourrait justement nous conduire à l’insatisfaction ? Quid de Dom Juan dont nous pouvons dire qu’il aimait l’amour plutôt que les femmes qu’il désirait séduire et qui, lorsqu’elles s’abandonnaient devenaient fades, inintéressantes. Cet
« abandon » entraînait la mort du désir pourtant si inventif pour les conquérir. Il ne devait alors sa survie qu’en s’orientant vers d’autres conquêtes possibles… Autant dire que le désir restait nomade.
Quel est donc ce besoin d’aimer ? Que signifie-t-il fondamentalement pour tout un chacun ? Que vaut ce rapport à autrui si singulier au cœur de la relation amoureuse ? Comment articuler et faire cohabiter au sein même de cette relation le couple bien réel mais sans doute infernal : sujet/objet ? Chacun est un sujet désirant à la recherche de « son » objet désiré mais que devient donc autrui s’il est réduit à un objet ? Ne perd-il pas son altérité qui fait de lui un impossible presque absolu ? Que vaut ce « fantasme » de la possession ? N’est-ce pas une fois encore un échec de la relation amoureuse ? Et si échec il y a n’est-ce pas parce que le je et le tu ne s’articulent pas en un « nous » ? Faut-il penser que l’idéal de la fusion s’abîme sur le réel qui le rappelle à l’ordre et le déçoit ? Pourrait-il en être autrement d’ailleurs?
Si ce besoin d’aimer est si central voire obsessionnel n’est-ce pas dû à cette insociable sociabilité dont parle E.Kant qui fait de l’homme un être préoccupé par lui-même et son amour-propre plutôt que par autrui dont il se sert comme d’un moyen lorsqu’il n’est pas un obstacle ?
Pourtant demeure, semble-t-il, un besoin d’être aimé qui n’est peut-être qu’une expression du désir fondamental de toute conscience d’être reconnue par une autre conscience en tant que sujet digne de cet amour. Tous n’avons-nous pas ce besoin presque vital ? Que vaudrait donc une existence humaine si elle était privée de cet amour, qu’il soit maternel, parental ou autre ? Serait-elle encore une existence ou simplement une vie assujettie à ses besoins mais amputée de cette dimension qui lui donnerait un sens d’être plus qualitatif ? Voire une richesse dont l’absence conduirait immanquablement à des frustrations et des fêlures qui laisseraient un goût amer : celui d’une solitude indépassable . Souvenons-nous de
« Grenouille » abandonné par sa mère qui accouche sous son étal de poissons, pensant qu’il est mort-né, et qui devient un nez à la recherche du parfum absolu : le parfum, celui de l’amour.
Ainsi l’homme semble aspirer à cette double tension que lui fait vivre la relation amoureuse : il a besoin d’aimer tout comme d’être aimé. Mais est-ce bien au sein d’une telle relation qu’il peut exister sans se perdre ? C’est que l’amour, même s’il n’est pas si sorcier, n’est sans doute pas de tout repos.
N’est-il pas l’aventure qui, de rêve de richesse et de complétude, se heurte souvent à ses propres faiblesses et démons qui finissent par le laminer voire l’anéantir ?
La discussion promet d’être ouverte et intense.Réservation nécessaire si vous souhaitez manger ensuite.

mardi 22 octobre à 18h00
RENCONTRE avec Simon Parcot autour de son livre le chant des pentes

Dans le cadre du murmure de l’automne, Simon Parcot viendra nous présenter son livre Le Chant des pentes (Le Mot et le reste, 2024) écrit en partie pendant sa résidence dans le Val d’Azun en 2023. dans ce conte pastoral, l’écrivain et philosophe des sentiers nous emmène une nouvelle fois vers les cimes. Mais cette fois c’est la langue des siffleurs d’AAS, dans le Béarn, qui guide la trame de ce beau roman que le Kairn a mis en avant dans sa dernière gazette. un beau moment d’échange en perspective!
Dans la matinée, une rando-philo dans les pas des berger·es est organisée en compagnie de l’auteur (le lien ICI)

Pensez à réserver si vous souhaitez manger ensuite

lunes 28 de octobre, 18h-19h
¡ Leemos español !

un lundi par mois de 18h à 19h au Kairn
un lunes al mes de 18 a 19 horas en el KairnLe groupe polyglotte du Tiers lieu d’Azun et le Kairn collaborent pour vous proposer un atelier de lecture en espagnolA quoi s’attendre?Eva, habitante hispanique de la vallée, animera cette lecture-atelier dont l’objectif est d’améliorer la lecture, la compréhension et l’expression orale tout en découvrant un texte. Nous nous plongerons ensemble dans la lecture d’un texte issu de la littérature hispanique, vous êtes libres d’écouter, lire et discuter du sujet, selon votre curiosité et votre envie du moment.On a hâte de vous accueillir pour ce moment de partage!—————————El grupo políglota del Tiers Lieu d’Azun y el Kairn están colaborando para ofreceros un taller de lectura en español

Qué esperar? 

Eva, residente hispana del valle, animará este taller cuyo objetivo es mejorar la lectura, la comprensión y la expresión oral a través de un texto. Nos sumergiremos juntos en la historia de un libro, descubriendo la literatura hispana. Seréis libres de escuchar, leer y discutir el tema, según vuestra curiosidad y vuestro deseo del momento.

Estamos impacientes de compartir con vosotros este nuevo proyecto!

Nul besoin de réserver!

 Le 20 juin dernier aux carnets de campagne de Dorothée Barbat :

  • Le Kairn : un bistro-librairie, précieux lieu de vie en zone rurale
    Dans un village pyrénéen de 600 âmes, Arras-en-Lavedan, cette librairie rencontre un joli succès. La patronne du « Kairn » est l’invitée des Carnets. Egalement au programme : une association de Tarbes, ENSEMAD, qui cherche des bénévoles pour donner des cours aux enfants malades.
La Gazette du Kairn
Cette année 2024 nous franchissons une nouvelle étape en contribuant à la création de la Gazette du Kairn dont le numéro 5 vient de sortir. Fascicule d’une douzaine de pages, la Gazette fait connaître aux lecteurs et clients du Kairn les avis émis par les membres du Café littéraire, rédigés en quelques lignes, avis qui n’engagent que leurs auteurs comme le dit la formule consacrée et qui ont prétention, non pas à résumer l’ouvrage (pour cela autant lire la page 4 de couverture) mais à exprimer un point de vue particulier, sensible, une approche compréhensive du texte lu. Chaque gazette – nous avons l’ambition d’éditer une demi-douzaine de gazettes cette année- rassemble une quinzaine d’avis en moyenne, complétés de rubriques comme Le coup de cœur de la Libraire, Notre éditeur bien-aimé, un article thématique et des informations sur la vie de la librairie-bistro.
Le département nous fait l’honneur d’une petit film sur le Kairn dans sa série sur les Hauts Pyrénéens ICI

Back to earth nous a rendu visite et est reparti avec un petit film : ruralité, le succès des cafés librairie

le film LE KAIRN LA BELLE ALLURE  pour vivre le Kairn en son, en mots et en image

réalisé par Jean Pacholder. Pendant les printemps et été 2018, Jean a fait partie de l’équipe, avec sa caméra. Merci à lui pour le film et pour la libre diffusion.

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L’émission CARNET DE CAMPAGNE du 4 juin 2019 sur les Pyrénées, France Inter

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Et aussi
Les In8 parlent de nous ! Les In8, c’est une maison d’édition à Morlaas, qui a notamment publié Le goût de la viande de Gildas Guyot, un premier roman que nous avons beaucoup aimé comme vous le savez…
Un Web magazine parle de nous !  Il s’agit de ICI, tout va bien, Territoires d’actions, de projets et d’utopies en partage…… et un nouvel article https://www.ici-toutvabien.org/applaudir/388-besoin-de-prendre.html

Suite à son passage au Kairn fin juin, Sarah Roubato a écrit un article dans La Relève et la peste
Belles occasions d’aller voir leurs sites !